Microsoft achète enfin Activision pour près de $70 milliards ?

Microsoft triomphe en cour fédérale, dégageant la voie pour sa fusion colossale avec Activision Blizzard, surmontant les obstacles juridiques et antitrust.
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Dans une décision historique, un juge fédéral a décidé de ne pas empêcher Microsoft de conclure son accord monumental de 69 milliards de dollars pour l’achat du titan du jeu vidéo, Activision Blizzard. Ce jugement représente un revers significatif pour les régulateurs américains qui avaient demandé une injonction provisoire pendant les défis juridiques en cours à la fusion.

Ce verdict de la cour de district des États-Unis pour le district nord de la Californie ouvre la voie à Microsoft pour finaliser un accord qui le propulsera à la position de troisième plus grand éditeur de jeux vidéo du monde, lui donnant le contrôle de franchises renommées telles que « Call of Duty », « World of Warcraft » et « Diablo« .

Opinion du juge en faveur de Microsoft

La juge Jacqueline Scott Corley, dans son opinion partiellement censurée de 53 pages, a souligné que le gouvernement américain n’avait pas réussi à prouver que la firme fusionnée serait susceptible de retirer « Call of Duty » de Sony PlayStation ou que sa propriété de contenu Activision diminuerait substantiellement la concurrence dans les marchés d’abonnement à la bibliothèque de jeux vidéo et de jeux en nuage. Cette décision pourrait permettre à Microsoft de finaliser l’accord avec Activision en quelques jours, avant la date limite contractuelle du 18 juillet.

La Commission fédérale du commerce (FTC) avait soutenu qu’une injonction temporaire était nécessaire, affirmant que la fusion pourrait causer un préjudice immédiat aux joueurs de vidéo et aux consommateurs. Cependant, la juge Corley a cité huit facteurs qui renforçaient la défense de Microsoft, y compris la rentabilité potentielle de rendre « Call of Duty » disponible sur autant de plateformes que possible.

Implications et réactions à la décision

Ce jugement pourrait amener la FTC à renoncer à son défi de fusion en interne et à mettre fin à son opposition à l’accord Microsoft dans son ensemble. Les réactions au verdict ont été très variées. Brad Smith, vice-président et président de Microsoft, a exprimé sa gratitude pour la décision rapide et approfondie, tandis que Douglas Farrar, porte-parole de la FTC, a exprimé sa déception, citant la menace claire que la fusion représente pour la concurrence ouverte dans les jeux en nuage, les services d’abonnement et les consoles.

Bobby Kotick, PDG d’Activision Blizzard, a partagé son optimisme :

La fusion permettra la concurrence plutôt que de permettre aux leaders du marché de continuer à dominer notre industrie en pleine croissance.

Avec la décision aux États-Unis, Microsoft a accepté de suspendre les litiges concernant la fusion au Royaume-Uni tout en travaillant à résoudre les préoccupations de concurrence dans ce pays.

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